mercredi 23 septembre 2009

Travail de T.P.F.E.

Le nouvel équipement projeté, réunion des hôpitaux Desbief et Ambroise Paré, prend place dans le périmètre de l’opération Euromediterranée. Il favorise le rééquilibrage de l’offre de soins dans la ville de Marseille entre le Sud et le Nord.

L’entité foncière sur laquelle l’opération prend place est constituée de deux îlots urbains issus de la trame Mirès, bordée par les rues Salengro, Guinot, Peyssonnel, Clary et traversé par la rue de Ruffi. La surface ainsi disponible est de 18150 m2.


Le positionnement urbain choisi est informé par la volonté, d’une part de proposer un front bâti sur la rue Désirée Clary et d’autre part de venir se protéger de la raideur et la dureté du quartier de la Joliette. Ce quartier subit actuellement de profonde mutation, composé d’entrepôts plus ou moins actif (voir squattés), Il profite actuellement d’une volonté politique d’implantation d’équipements publiques tels qu’un gymnase, les archives départementales, le collège Izzo et maintenant équipement hospitalier.

L’implantation d’un équipement publique n’est pas un choix anodin et simple. Le site possède bon nombre d’atout, mais il a aussi un grand nombre de handicap. C’est pourquoi il ne nous était pas possible de répondre à une telle demande par un projet banal (d’autant plus dans le cadre d’un TPFE).

Le principe fondateur du projet fut le mur de protection, véritable enceinte permettant de renforcer cette volonté d’entourer et de préserver le patient des nuisances environnantes. Ce choix fort est guidé, par la volonté d’enserrer cet écrin de verdure, afin de créer un espace calme et baigné par la lumière du soleil. Cette notion d’enceinte n’est pas antinomique avec notre volonté de s’ouvrir sur la ville. En effet, une protection à toujours besoin d’une ouverture, c’est pourquoi il sera largement ouvre sur la cite en direction de la mer, un espace de verdure tourné vers la méditerranée.

Cette disposition en U, quasiment « mono orienté », venant s’étirer en son centre, permet de chercher la lumière ainsi que d’ouvrir la vue sur « la mer », tout en créant les espaces nécessaires aux éléments techniques de l’hôpital. La complexité d’un hôpital réside dans la cohabitation de fonctions et d’usages différents, mais aussi dans la gestion des flux.



C’est pourquoi les zones techniques se situent dans la
partie la plus épaisse du bâtiment et sur les niveaux rdc, r+1 et r+2. Ainsi ils sont regroupés et centralisés dans une même zone du projet. Cette disposition, offre l’avantage de créer deux circulations distincts, une médicalisée et l’autre banalisée. Outre les contraintes liées au programme comme la proximité de certains services les uns par rapport aux autres, c’est l’importance des surfaces consommées par des plateaux techniques, qui nous ont conduits à réaliser un principe d’organisation rationnel et répétitif. L’exemple des blocs aseptique et hyper aseptique illustre bien ce principe, avec une zone filtre de chaque coté de la zone bloc et un alignement des blocs le long de la façades sur la rue Salengro. Les accès médicalisé, technique et logistique sont réunis sur la façade rue Salengro. Ce regroupement permet une gestion clair des flux extérieur au bâtiment. Les accès piétons ce font par les deux parvis de part et d’autre de l’hôpital, parvis dont le traitement est volontairement simple et minimaliste. Ces deux accès ouvrent sur une large circulation intérieure, où ce mélange l’accueil, les commerces et la restauration le tout ouvert sur le jardin intérieur.

Le positionnement organisationnel pour l’hébergement est ; le mur protecteur, suivit d’une large circulation éclairés par des fentes lumineuses situées à différentes hauteurs pour que chaque usagé puisse en profiter, celle-ci distribue les chambres et les zones de stockages diverses.


Ce schéma a comme défaut l’étirement des services, mais il permet une prise
maximum de lumière et le dégagement des vues, ce qui donne un véritable confort pour le patient. Ce schéma conduit aux chambres mono orientées et au simple couloir. Ce qui n’est pas sans introduire, une complexité importante supplémentaire. Car nous avons conscience que le schéma traditionnel « une chambre, une circulation, le bloc infirmière, une circulation puis une autre série de chambre » est un schéma qui fonctionne parfaitement et qui est de surcroît apprécié du corps médical. Pourtant, ce principe a comme principal désavantage d’orienter un grand nombre de chambre sur la rue ou de générer des patios de faibles importances, ce qui dans notre cas constitue un problème, de confort, d’esthétique et de positionnement architectural.

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