Dans un quartier en pleine mutation, la joliette symbole d’un passé glorieux, pour une ville qui a du mal à trouver son présent. La cité phocéenne réalise une des plus grandes opérations urbaines en France. Manque de communication, inertie ambiante qui refuse volontiers le changement, problème de cohérence urbaine et architecturale sont autant de difficultés que Marseille rencontre.
Ce qui confère au site une image très étonnante, vestiges d’un passé qui fut peut être heureux, violence des zones abandonnées et réalisations contemporaines hétéroclites.
Ce quartier, qui dès son origine avait vocation de zone de stockage pour la ville, offre des confrontations étonnantes, entre les archives départementales, la tour réalisée par « zaha hadid», véritable point de repère dans le paysage marseillais et cette petite église prénommée Saint Martin d’Arenc de 1913. Cette réalisation néo-romane abandonnée par ses fidèles et le diocèse est sans nul doute une belle métaphore de bon nombre de personnes ; malgré les ans elle semble plus vieille qu’il n’y parait!
Cette réalisation néo-romane abandonnée par ses fidèles et le diocèse est sans nul doute une belle métaphore de bon nombre de personnes ; malgré les ans elle semble plus vieille qu’il n’y parait!
