jeudi 3 décembre 2009

Urbain....or not Urbain

Au détour de mes balades urbaines, toujours équipé de mon fidèle ami.... qui n'est pas à quatre pattes et ne dépose pas de déjections (lui). Je prends beaucoup de plaisirs à photographier des morceaux de "Ma" ville, car j'aime m'en approprier une partie.
En effet, la cité phocéenne regorge d'incongruités, de lieux anecdotiques et ou d'espaces chargés d'émotion.




Si Gaston m'était compté ..... ou conté!



Pas de commentaire!


lundi 5 octobre 2009

envie de question ???

La conception intérieure doit-elle primer sur la conception globale d'une réalisation architecturale?

lundi 28 septembre 2009

Les yeux dans les yeux


Une promenade anodine sur "le toit de Marseille", quand une rencontre avec un objet volant parfaitement identifié, venu sans doute prendre un bain. Mais, la mal chance et la tristesse du visiteur, atteint son paroxysme lorsqu’il comprend que la piscine est en maintenance.
D'un regard complice, je sentais comme une requête pour que j'immortalise cet instant! Sans doute pour offrir à sa famille, un souvenir, voir la preuve de sa balade touristique sur la maison du fada et plus largement dans la cité phocéenne, tel un japonais visitant le Louvre!

Il me fallut donc m'exécuter face à la volonté de cet incroyable volatile!




mercredi 23 septembre 2009

Sur les pas d'Adolf Loos et balade au MuseumsQuartier de Vienne

Ville magnifique emplie de poésie, d'art et d'architecture.... Entre histoire et modernité!



Adolf Loos, architecte majeur du XX e siècle, dont le livre référence fut " Ornement et Crime". Loos était un des précurseurs du mouvement architectural moderne, avec comme point d'orgue le Raumplan. C'est avec une grande émotion, que j'ai découvert certaines de ses œuvres qui ont été des éléments fondateurs de mon corpus intellectuel.


Certaines villes réalisent des complexes "multimédia" à l'architecture douteuse pour des films pauvres à gros budget venant pour la majorité du continent américain.

A Vienne le choix fut tout autre, cette friche a été transformée en un véritable écrin dédié à tous les pans de la culture, en effet le MuseumsQuarter est un véritable lieu de jouissance intellectuelle. Ce complexe culturel, ouvert a tous et au cœur du centre ville regroupe des lieux de loisirs, de travail et de créations.



La magie d'un lieu tient parfait à peu de chose, des artistes laissent libre cours à leurs imaginations, pour le plus grand plaisir des " badauds" et des enfants.

Travail de T.P.F.E.

Le nouvel équipement projeté, réunion des hôpitaux Desbief et Ambroise Paré, prend place dans le périmètre de l’opération Euromediterranée. Il favorise le rééquilibrage de l’offre de soins dans la ville de Marseille entre le Sud et le Nord.

L’entité foncière sur laquelle l’opération prend place est constituée de deux îlots urbains issus de la trame Mirès, bordée par les rues Salengro, Guinot, Peyssonnel, Clary et traversé par la rue de Ruffi. La surface ainsi disponible est de 18150 m2.


Le positionnement urbain choisi est informé par la volonté, d’une part de proposer un front bâti sur la rue Désirée Clary et d’autre part de venir se protéger de la raideur et la dureté du quartier de la Joliette. Ce quartier subit actuellement de profonde mutation, composé d’entrepôts plus ou moins actif (voir squattés), Il profite actuellement d’une volonté politique d’implantation d’équipements publiques tels qu’un gymnase, les archives départementales, le collège Izzo et maintenant équipement hospitalier.

L’implantation d’un équipement publique n’est pas un choix anodin et simple. Le site possède bon nombre d’atout, mais il a aussi un grand nombre de handicap. C’est pourquoi il ne nous était pas possible de répondre à une telle demande par un projet banal (d’autant plus dans le cadre d’un TPFE).

Le principe fondateur du projet fut le mur de protection, véritable enceinte permettant de renforcer cette volonté d’entourer et de préserver le patient des nuisances environnantes. Ce choix fort est guidé, par la volonté d’enserrer cet écrin de verdure, afin de créer un espace calme et baigné par la lumière du soleil. Cette notion d’enceinte n’est pas antinomique avec notre volonté de s’ouvrir sur la ville. En effet, une protection à toujours besoin d’une ouverture, c’est pourquoi il sera largement ouvre sur la cite en direction de la mer, un espace de verdure tourné vers la méditerranée.

Cette disposition en U, quasiment « mono orienté », venant s’étirer en son centre, permet de chercher la lumière ainsi que d’ouvrir la vue sur « la mer », tout en créant les espaces nécessaires aux éléments techniques de l’hôpital. La complexité d’un hôpital réside dans la cohabitation de fonctions et d’usages différents, mais aussi dans la gestion des flux.



C’est pourquoi les zones techniques se situent dans la
partie la plus épaisse du bâtiment et sur les niveaux rdc, r+1 et r+2. Ainsi ils sont regroupés et centralisés dans une même zone du projet. Cette disposition, offre l’avantage de créer deux circulations distincts, une médicalisée et l’autre banalisée. Outre les contraintes liées au programme comme la proximité de certains services les uns par rapport aux autres, c’est l’importance des surfaces consommées par des plateaux techniques, qui nous ont conduits à réaliser un principe d’organisation rationnel et répétitif. L’exemple des blocs aseptique et hyper aseptique illustre bien ce principe, avec une zone filtre de chaque coté de la zone bloc et un alignement des blocs le long de la façades sur la rue Salengro. Les accès médicalisé, technique et logistique sont réunis sur la façade rue Salengro. Ce regroupement permet une gestion clair des flux extérieur au bâtiment. Les accès piétons ce font par les deux parvis de part et d’autre de l’hôpital, parvis dont le traitement est volontairement simple et minimaliste. Ces deux accès ouvrent sur une large circulation intérieure, où ce mélange l’accueil, les commerces et la restauration le tout ouvert sur le jardin intérieur.

Le positionnement organisationnel pour l’hébergement est ; le mur protecteur, suivit d’une large circulation éclairés par des fentes lumineuses situées à différentes hauteurs pour que chaque usagé puisse en profiter, celle-ci distribue les chambres et les zones de stockages diverses.


Ce schéma a comme défaut l’étirement des services, mais il permet une prise
maximum de lumière et le dégagement des vues, ce qui donne un véritable confort pour le patient. Ce schéma conduit aux chambres mono orientées et au simple couloir. Ce qui n’est pas sans introduire, une complexité importante supplémentaire. Car nous avons conscience que le schéma traditionnel « une chambre, une circulation, le bloc infirmière, une circulation puis une autre série de chambre » est un schéma qui fonctionne parfaitement et qui est de surcroît apprécié du corps médical. Pourtant, ce principe a comme principal désavantage d’orienter un grand nombre de chambre sur la rue ou de générer des patios de faibles importances, ce qui dans notre cas constitue un problème, de confort, d’esthétique et de positionnement architectural.